L’actu des régions

TOUTE L’ACTUALITÉ DES RÉGIONS

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

3 juillet 2023 – LES RENCONTRES DU SPASER* : UNE MATINÉE DÉDIÉE AUX ENTREPRISES DES SECTEURS DU BTP ET DES ESPACES VERTS

Les entreprises qui proposent des prestations intellectuelles, des fournitures ou des travaux dans les secteurs de la construction ou de la maintenance se retrouvent à l’hôtel de ville de Lyon ce lundi 3 juillet.

Les thématiques et objectifs :

  • Avoir une meilleure connaissance des marchés passés par la Ville de Lyon,
  • Proposer les services d’entreprises ou échanger sur les enjeux du territoire,
  • Rencontrer vos interlocuteurs dans les services de la Ville de Lyon
  • Échanger avec les élus et les services de la Ville de Lyon sur leurs attentes en matière d’achat socialement et écologiquement responsable,
  • Aborder avec les acheteurs de la Ville de Lyon les questions d’actualité,

Le SNPBE a participé à l’atelier dédié à la ZFE de Lyon Métropole

* SPASER Schéma de Promotion des Achats publics Socialement et Économiquement Responsables

7 septembre 2023 – GÉNIE CIVIL & MOBILITÉS, LA RÉPARATION ET RENFORCEMENT D’UN VIADUC DE LA RAMPE DU TUNNEL DU MONT BLANC

L’AFGC Centre-Est et ATMB ont convié un large public à une manifestation sur la réparation complète du tablier du PI2. Nous nous sommes joints à cet évènement, riche dans son contenu technique.

Le PI2 de rampe du tunnel du Mont Blanc est un ouvrage VIPP (Viaducs à travées Indépendantes à Poutres Précontraintes) de 1er génération
construit en 1962. Le tablier est constitué de 2 poutres précontraintes de 26.80 m de portée reliées par un hourdis précontraint transversalement et par deux entretoises sur culées également précontraintes. Cet ouvrage névralgique qui permet le franchissement du torrent de la Creusaz, sur l’accès au tunnel du Mont Blanc est situé dans un environnement très contraint et subi une forte exposition au sel de
déverglaçage. C’est tout l’enjeu des manifestations organisées par l’AFGC, dont le SNBPE est partenaire, de démontrer l’intérêt des solutions en béton pour les ouvrages d’art de génie civil.

Les travaux réalisés comprennent notamment :

  • La réparation des culées : hydrodémolition, béton projeté, protection cathodique,
  • Le renforcement du tablier par composite carbone collé de 3 types (tissu, plats, lamelles engravées).

21 septembre 2023 – LE SNBPE SE DÉPLACE À POLYTECH SAVOIE MONT BLANC AU CAMPUS TECHNOLAC DE CHAMBÉRY

Pour la deuxième fois cette année, le SNBPE rencontre les étudiants de Polytech Savoie Mont Blanc. Nous leur présentons l’univers du béton. De la géologie à la chimie, nous continuons avec les principaux constituants des ciments & bétons, nous abordons la transition écologique et sur ce thème, les étudiants ne sont pas avares en question, leur avenir et celui de la planète les préoccupent.

L’assemblée a été, comme lors de chaque rencontre, très attentive aux sujets proposés, sa participation en est d’ailleurs le meilleur indicateur. Nous prolongerons ces manifestations et proposerons avec nos adhérents ce type de programme pour l’année 2024. Des visites de sites pourront également être proposées aux étudiants, afin de démontrer les voies de progrès engagées par notre profession et la filière en général.

Le SNBPE remercie ses adhérents pour leurs participations actives auprès de Polytech.

1er octobre 2023 – LE SNBPE FAIT SON SHOW SUR LE VÉLOTOUR DE GRENOBLE

Le SNBPE est fier de célébrer le vélo partout en France, aux côtés de tous les passionnés !

Dimanche 1er octobre, l’édition 2023 de VELOTOUR, événement incontournable des urbains amateurs de balades insolites et familiales, a fait étape à Grenoble. Résolument urbaine et passionnément vélo, le SNBPE en est pour la première année en tant que partenaire majeur de l’évènement. Vous le savez, le vélo et la sécurité, plus généralement la mobilité et le partage de de la route, sont un sujet préoccupant pour nos entreprises. Cette occasion permet de diffuser nos messages liés à la sécurité.

Pour cette édition, c‘est ESCOLLE Béton, représenté par Patrick Miszezuk, qui a mis un camion à disposition, avec son équipe, pour sensibiliser le public à la réalité des angles morts et à la nécessité de se rendre visible près d’un camion, en vélo, en trottinette ou bien piéton.
Un grand merci aux 2000 participants et à tous ceux qui nous ont rendu visite sur notre stand. Nous avons également proposé à l’organisateur de faire passer les cyclistes sur l’unité de fabrication d’ESCOLLE Béton. Ainsi tous les participants ont pu découvrir l’univers du béton prêt à l’emploi en passant à travers ce site exemplaire.

Un grand merci à Patrick et toute son équipe pour l’énergie, le temps et la mobilisation des moyens, nous avons passé une journée rayonnante à Grenoble !

Au regard de ces enjeux, le SNBPE aspire à devenir le partenaire des cyclistes, des usagers de la route et être acteur d’une ville plus durable.

3 et 4 octobre 2023 – LE SNBPE AU FORUM DES MÉTIERS DE BOURGOIN-JALLIEU, UNE SOURCE D’INSPIRATION POUR L’AVENIR

Chaque année, le Forum des Métiers de Bourgoin-Jallieu rassemble étudiants, professionnels et chercheurs d’emploi pour une journée d’exploration et de découverte.

L’édition 2023 ne fait pas exception, et elle a été une véritable réussite. Organisé au coeur de la ville, le forum a offert aux visiteurs une opportunité unique de rencontrer des experts de divers secteurs et de découvrir une multitude de carrières passionnantes. Plus de 50 entreprises et institutions locales ont participé à l’événement, offrant un aperçu de leurs industries respectives. Cette occasion a permis au SNBPE d’échanger avec les étudiants et les jeunes chercheurs d’emploi. Ils ont pu poser des questions, recueillir des conseils précieux et élargir leur réseau professionnel. Nous avons proposé des informations sur leurs offres d’emploi et de stages, aidant ainsi à rapprocher les talents locaux des opportunités professionnelles.

Le Forum des Métiers 2023 de Bourgoin-Jallieu est un rendez-vous incontournable pour quiconque cherche à façonner son avenir. Il ouvre des portes et nous sommes ravis d’avoir participé cette année. Nous attendons avec impatience l’édition de l’année prochaine, qui promet d’être encore plus enrichissante.

14 et 16 novembre 2023 – CONCILIER DEUX MONDES, L’ENSEIGNEMENT ET L’ENTREPRISE

C’est la thématique proposée par l’Université Savoie Mont Blanc à travers un forum de deux jours, organisé sur les campus d’Annecy et de Chambéry.

L’enjeu pour les étudiants ? Découvrir les activités de notre secteur et les métiers de la filière, pilotage d’une unité de fabrication de BPE, technicien de laboratoire & technico-commercial pour le public ciblé.

La connexion « entreprises – étudiants » de l’Université Savoie Mont Blanc s’est rythmée sur 4 temps forts des deux journées :

  • Visite sur le pôle “matériaux” pour découvrir toute une filière et des offres stages,
  • Des tables-rondes,
  • Les nouveaux métiers de la transition écologique,
  • Comment l’IA s’intègre dans nos entreprises ? Quelles évolutions pour nos métiers demain ?

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

7 novembre 2023 – LES MÉTIERS DE LA FILIÈRE, UNE OFFRE ADAPTÉE POUR UN PUBLIC CIBLÉ

C’est à Montalieu que les adhérents du collège SNBPE de Bourgogne Franche Comté se sont retrouvés, sur le campus de formation UNICEM.
Cette journée dédiée a été l’occasion de découvrir toute l’offre de formation proposée par l’équipe pédagogique. Les participants ont également pu apprécier les dispositifs proposés aux élèves et étudiants, laboratoire de contrôle, atelier spécifique BPE, granulats, maintenance mais aussi l’atelier « pierre ».

Des moments d’échanges privilégiés avec l’équipe pédagogique autour du recrutement de la formation et de l’apprentissage de nouveaux
talents. Une proposition de cursus variés, pilote d’installations carrière & BPE, technicien de laboratoire et maintenance, géologie, conduite d’engins – 750 élèves.

Merci et bravo pour la contribution active de tous les participants, particulièrement à Laurent Pluys, Directeur de l’établissement et son équipe pédagogique pour leur accueil.

9 novembre 2023 – LE SNBPE, PARTENAIRE DE CIMBÉTON POUR LA JOURNÉE TECHNIQUE ROUTES, TERRASSEMENTS ET AMÉNAGEMENTS EN BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

Le SNBPE est partenaire de la « Journée technique Routes, Terrassements et Aménagements » organisée par CIMbéton à Dijon.
De nombreux experts routiers se succédèrent pour présenter : l’intérêt de la valorisation des matériaux en place aux liants hydrauliques, l’avantage du béton dans les ouvrages fortement sollicités, des solutions courantes et les dernières innovations permettant de faire face à l’urgence climatique. Enfin une quantité de sujets sur la décarbonation de la filière, l’ empreinte carbone des ciments/bétons, les aménagements urbains, la désimperméabilisation des sols, les mobilités douces et la lutte contre les ICU.

Les adhérents du SNBPE, Julien Morisseau et Ludovic Millet, ont quant à eux présenté les thématiques liées à l’économie circulaire et l’économie de la ressource des matériaux, la région étant très dynamique sur ces deux sujets.

Bravo à Cedric Le Gouil, à tous les intervenants et à nos adhérents pour cette journée technique organisée par CIMBETON. Ce fut également une occasion et un plaisir de rencontrer Joseph Abdo, pilier et fort contributeur de cette journée. Merci à tous !

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION CENTRE VAL-DE-LOIRE

23 juin 2023 – MATINALE RE2020

C’est le 23 juin que le SNBPE avait invité à Tours les prescripteurs du bâtiment à venir le rejoindre pour sa matinale RE2020, et à découvrir les réponses que le béton apporte pour franchir les seuils de performance CO2 imposés par cette nouvelle réglementation.

L’exemple de la réalisation « les allées royales à Saint Cyr sur Loire » est venu illustrer les présentations et apporter la valeur de la preuve nécessaire

8 octobre 2023 – LE SNBPE, PARTENAIRE DE VELOTOUR A PU ANIMER UN ATELIER DE SENSIBILISATION AUX ANGLES MORTS A TOURS.

3300 participants pour cette dernière édition de l’année, sous un soleil magnifique avec une température quasi-estivale !

Pour cette édition, c‘est le Groupe Chavigny qui a mis un camion à disposition, avec son chauffeur Kévin Hameau, afin que le public puisse
être sensibilisé à la réalité des angles morts et à la nécessité de se rendre visible près d’un camion, que l’on soit en vélo, en trottinette ou bien piéton. Cette action s’est déroulé dans une ambiance festive, l’occasion pour le SNBPE de rappeler les bonnes pratiques du partage de la route, le chauffeur a pu partager également son expérience et échanger sur son métier avec des participants très demandeurs d’informations, sur le métier de chauffeur de camion toupie, les équipements du camion et le matériau également. Les ateliers se sont déroulés toute la journée, et les enfants ont pu recevoir un gilet de visibilité pour être visibles lors de leurs excursions à vélo, ou autres…

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION GRAND-EST

27 août 2023 – VÉLOTOUR DE REIMS : UN VIF SUCCÈS

Depuis plusieurs années, le SNBPE organise des actions pédagogiques et ludiques pour partir à la rencontre des citadins évoluant à deux-roues ou à pied, les invitant à un meilleur partage de la route et une cohabitation sereine sur l’espace public. Dimanche 27 août, le principe a consisté à organiser une mise en situation réelle afin que chacun prenne conscience que face à un poids-lourd, nous ne sommes qu’une fourmi invisible. Un dispositif reconstituait au sol les zones d’angles morts et évaluait le périmètre de visibilité d’un chauffeur de camion. Il était aussi possible de prendre place dans la cabine pour réaliser “le champ visuel du conducteur”.

5-12 octobre 2023 – LORS DE LA 6E ÉDITION DU FORUM AMBITION CLIMAT

Organisée par Epernay Agglo Champagne et l’Association Terre Avenir, du 5 au 12 octobre dernier, L’UNICEM Grand-Est et le SNBPE se sont tournés vers un public scolaire, de la primaire au collège avec pour objectif de retenir l’attention des plus jeunes en leur proposant une animation originale : Un atelier pratique « la formule magique du béton », le 6 octobre où plus d’une centaine d’élèves du CE2 à la 3e ont pu confectionner avec les protections, un bougeoir en béton. Une idée lumineuse pour parler du béton, son histoire, ses usages, ses constructions… et les éveiller à ce qui nous entoure.

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION HAUTS-DE-FRANCE

24 octobre 2023 – LA 4E ÉDITION DES RENCONTRES RÉGIONALES DÉDIÉES À LA SÉCURITÉ ET LA SANTÉ S’EST TENUE LE 24 OCTOBRE DERNIER À SAINT-QUENTIN.

7️0️ participants se sont mobilisés au cours de cette matinée consacrée à la prévention des risques de la profession de la filière minérale
et du béton. Les différents inter venants PREVENCEM, DREETS, SNBPE ont informé, échangé sur les thèmes de l’accidentologie régionale, des inspections sur les engins mobiles et équipements de levage, du schéma régional des carrières, du registre national des déchets et sédiments, de la démarche d’analyse vibratoire, de la base de données DATASILICE, des risques électriques et de la sensibilisation aux angles morts.

Ce dernier sujet a été mené par Agnès Meurot qui a invité les participants à monter dans la cabine du chauffeur de toupie-malaxeur

20 novembre 2023 – UNE DEMI-JOURNÉE ENSOLEILLÉE POUR MENER À BIEN LA VISITE DES CARRIÈRES DU BOULONNAIS

Cette visite précède la visite d’une unité de production BPE très prochainement. Ainsi 53 élèves de la Maison Familiale Rurale de Marconne accompagnés par Fabien Detrée et Gary Vacher ont eu l’opportunité de visiter dans les meilleures conditions l’enceinte de 2,5km de long des Carrières du Boulonnais.

L’exploitation des roches calcaires dans le Bassin de Marquise et ses métiers, un patrimoine à découvrir.

23 novembre 2023 – LA FABRICATION, LE LABORATOIRE ET LA DÉCORATION DES BETONS AU PROGRAMME D’UNE JOURNÉE PROPOSÉE AUX STAGIAIRES DU CFA BTP DE PICARDIE À L’INVITATION DU SNBPE ET DU SNPB.

Entrée en matière avec la visite d’une unité de production d’Eqiom la démonstration du fonctionnement d’une pompe à béton avant la visite d’un showroom des bétons décoratifs. Le programme complet s’adressait à 40 apprentis des sections CAP 2e année et Bac Pro maçonnerie et constructeur de routes qui s’est déroulé sur Amiens le jeudi 23 novembre. Les formateurs et les apprentis se sont montrés particulièrement intéressés.

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION ILE-DE-FRANCE

13 septembre 2023 – RENCONTRES RE2020 : LES RÉPONSES DU BÉTON

Le SNBPE a organisé une “Rencontre RE2020 : les réponses du béton” qui a eu lieu dans les locaux de l’UNICEM à Clichy la Garenne, en Ile de France. Cette série de rencontres nationales a été initiée par la Commission Développement du SNBPE afin de sensibiliser les acteurs de la construction aux solutions que propose le matériau béton pour répondre aux seuils d’émissions imposés par la RE2020. Après un accueil des participants par Xavier Barth président du SNBPE Ile-de-France, et un rapide tour de table, le programme de la matinée a été présenté en trois parties principales :

  • Au cours de la première partie intitulée le matériau béton dans la construction, Xavier Barth a pu présenter le positionnement du
    matériau béton dans la construction, les axes de décarbonation de la filière ainsi que les voies de progrès mises en oeuvre pour atteindre les objectifs de réduction de 50 % d’émissions à 20230 et 90 % des émissions à horizon 2050. Les éléments de réponses étaient transmis à travers la seconde partie :
  • des leviers simples à mettre en oeuvre pour répondre aux exigences de la RE2020, tour à tour présentés par Stéphane Herbin directeur bâtiment de CIMbeton et Maxime Jaymond président de NEC ingénierie : Eco-conception des bâtiments, utilisation des outils adéquats de calcul d’impacts environnementaux pour un calcul des impacts au plus près de la réalité de la construction, et enfin l’utilisation
    de bétons à impacts carbone réduits sont des leviers qui combinés permettent de réaliser des gains importants d’émissions GES et donc de répondre aux seuils définis par la règlementation.
  • Enfin, lors de la troisième et dernière partie de la matinée, le projet d’immeuble de logements collectifs de la ZAC Jean ZAY à Antony nous a été présenté par Abdoulaye Ndiaye – Chargé de Développement Produits Spéciaux pour LAFARGE. Il s’agit d’un projet mixte résidence étudiante et logements collectifs, dans le cadre de l’expérimentation E+C-, réalisé en béton bas carbone. A suivi, le témoignage d’Alizée Besançon du bureau d’études ATPS, qui a partagé un retour d’expérience riche en anecdotes sur les contraintes et freins rencontrés, mais surtout sur les solutions apportées et a souligné l’importance des échanges entre le producteur de Béton Prêt à l’Emploi, le bureau d’études et l’entreprise de mise en oeuvre, échanges qui ont permis de faire de ce projet une belle réussite avec une classification Energie 2 Carbone 1.

14 novembre 2023 – LE SNBPE ÉTAIT PRÉSENT LORS DE LA RENCONTRE ORGANISEE PAR LE CERIB INTITULEE “MIXITE DES MATERIAUX POUR UNE PLUS GRANDE FRUGALITE CONSTRUCTIVE”, SOIREE ANIMEE PAR SANTIAGO RODRIGUEZ

Parmi les nombreux sujets abordés par les intervenants : écoconception, mixite des matériaux, RE2020 et évolution de la norme béton, bétons bas carbone, un échange constructif autour de la contribution des solutions en béton préfabriquées dans l’effort à fournir pour concevoir et réaliser des ouvrages plus vertueux. Cette rencontre a permis d’ouvrir de nombreuses réflexions auprès de l’auditoire sur l’évolution de l’acte de construire aujourd’hui face aux enjeux environnementaux et les solutions proposées par la filière.

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION NORMANDIE

22 SEPTEMBRE 2023 – Présentation des métiers de la filière à la mission locale de Rouen

Nous avons pu participer aux côtés de l’UNICEM Normandie à une présentation des métiers de la filière au sein de la Mission Locale de Rouen, au programme : la découverte de l’univers des matériaux de construction à travers des métiers très divers qui couvrent un large périmètre : de la production à la commercialisation, en passant par les laboratoires, la maintenance des équipements et la conduite d’engins ou de camions toupie, un focus a été fait sur le métier de chef d’unité de production de BPE, et les jeunes comme les conseillers présents ont été ravis de découvrir un métier polyvalent, avec de nombreuses responsabilités et opportunités de carrière. Prochaine étape : l’organisation d’une visite d’unité de production de BPE à Rouen avec les conseillers de la Mission Locale, afin de leur permettre de découvrir concrètement notre industrie et d’échanger avec les collaborateurs sur la réalité de leur métier.
Cette visite permettra aux conseillers de mieux connaitre nos métiers et les proposer aux jeunes en recherche d’orientation professionnelle.

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION NOUVELLE-AQUITAINE

24 septembre 2023 – vélotour de Bordeaux

A Bordeaux, le SNBPE était engagé dans une démarche de sensibilisation et de prévention de sécurité routière à l’occasion du Vélotour 2023 et donnait rendez-vous aux participants Parc aux Angéliques sur le Quai des Queyries, dès sept heures un dimanche matin !

En effet en 2023, le SNBPE avait renouvelé son partenariat avec Vélotour et donc poursuivi ainsi ses actions de sensibilisation et de prévention routières auprès des usagers de la chaussée. Un camion était présent sur la ligne de départ, avec la possibilité pour les participants de monter à bord afin d’en découvrir l’habitacle et réaliser la visibilité réelle d’un conducteur de poids lourd. En parallèle, des gilets haute visibilité ont été distribués aux enfants présents à ces évènements.

Septembre – Octobre 2023 – AFIN DE COMMUNIQUER SUR LA FILIÈRE ET ÉCHANGER AVEC LES ÉLUS LOCAUX, NOTAMMENT SUR LE FUTUR SCHÉMA RÉGIONAL DES CARRIÈRES, L’UNICEM NOUVELLEAQUITAINE A PROGRAMMÉ SA PARTICIPATION À SIX SALONS DES MAIRES EN 2023.

L’UNICEM Nouvelle-Aquitaine et le SNBPE étaient présents sur les salons de Brive les 27 et 28/09, et de la Vienne à Poitiers le 13 octobre. Ces deux salons des maires ont une nouvelle fois été l’occasion de créer un moment privilégié d’échanges avec les élus (conseiller départemental et maires) et les partenaires locaux sur leur perception de l’activité; une opportunité également pour sensibiliser sur les conséquences du Schéma Régional des Carrières sur la filière et pour leurs territoires, en termes de ressource disponible et de prise en compte par leur document d’urbanisme.

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION OCCITANIE – MIDI PYRÉNÉES

16 et 17 octobre 2023

La route, véritable pierre angulaire de nos modes de transports est appelée à se transformer, en même temps que les véhicules qui l’empruntent, pour satisfaire aux nouvelles exigences d’un monde confronté aux défis du changement climatique et des nouvelles mobilités. Aujourd’hui, les enjeux environnementaux ne se réduisent pas au seul changement climatique. Il convient également de mieux prendre en compte la protection de la biodiversité, la lutte contre le bruit, la réduction des polluants de la route, la nécessaire économies des ressources naturelles ainsi que la préservation des ressources en eau… Si ces enjeux sont de mieux en mieux pris en compte dans les projets d’infrastructures neuves, il y a encore à faire pour mettre à niveau les infrastructures existantes, notamment dans les différentes opérations d’entretien ou de maintenance de ces dernières. Destinée à favoriser la mise en oeuvre de solutions pratiques et opérationnelles, la 4e édition des Rencontres Nationales des Gestionnaires des Routes a répondu concrètement aux contraintes et aux interrogations autour de la thématique : « Décarboner les infrastructures routières : vers une route plus responsable ». Rendez-vous a été donné aux collectivités, entreprises, institutionnels et acteurs du monde de la voirie, les 16 et 17 octobre 2023 au centre des congrès Pierre Baudis à Toulouse, pour un événement comprenant plénières, ateliers, temps d’échanges, espace exposants, sans oublier les temps informels conviviaux. CIMbéton – France Ciment et le SNBPE ont répondu présents à l’invitation. Benjamin Daubilly (Dir. Génie Civil France Ciment) et Cédric Le gouil (Dir. Routes & Terrassements, France Ciment) sont intervenus lors de deux sessions :

  • 1 – DÉCARBONATION DES OUVRAGES D’ART EN BÉTON : UTOPIE OU RÉALITÉ ?
    Les politiques publiques concourent à la décarbonation des ouvrages sans pour autant remettre en cause leur durabilité. Cette session reviendra sur :

    • Le contexte contractuel de la décarbonation en matière de marchés publics,
    • Les initiatives de la filière industrielle du ciment et du béton pour décarboner le matériau et les produits en béton,
    • Les évolutions récentes et les perspectives d’évolution de la normalisation des solutions béton,
    • L’évaluation des solutions sur l’ensemble du cycle de vie de l’ouvrage,
    • Les principes d’écoconception des ouvrages de génie civil en béton, à chaque phase du projet.

 

  • 2 – « PERFORMANCE ET DURABILITÉ » : DES LEVIERS DÉCISIFS POUR DÉCARBONER LES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES.
    L’approche globale pour la construction et l’entretien de nos infrastructures est indispensable si l’on veut prendre en compte les considérations environnementales (carbone mais pas que…) et l’optimisation des coûts d’aujourd’hui et de demain ! Les objectifs de
    cette session :

    • Focus sur la décarbonation des liants hydrauliques,
    • Intérêt de la valorisation des matériaux en place,
    • Solutions bétons pour garantir la durabilité des ouvrages routiers sollicités.

17 au 19 Octobre 2023 – LE SALON SIANE INDUSTRIES A RASSEMBLÉ L’ENSEMBLE DES ACTEURS DE L’INDUSTRIE

Toutes filières confondues, avec des espaces dédiés aux entreprises mais également aux partenaires institutionnels et métiers : CCI, collectivités, pôles de compétitivité et organisations professionnelles. Innovation, business, emploi, décarbonation de l’industrie, le salon a également fait la part belle à l’emploi, au recrutement et la place de l’homme dans l’entreprise. L’UNICEM Occitanie et le SNBPE étaient présents à la cabane « Carrières et Matériaux », sur le stand « France Industrie Occitanie », aux côtés de la Région et de l’OPCO2i.

Grâce à une animation pédagogique, ce n’est pas moins de 235 élèves d’établissements scolaires qui ont pu découvrir les processus de fabrication de granulats et de béton prêt à l’emploi. Ce fut également l’occasion de présenter nos métiers à des étudiants d’IUT, des demandeurs d’emploi et des jeunes de l’EPIDE Toulouse.

Novembre 2023

L’édition 2023 des Matinales Santé Sécurité UNICEM et Prevencem Occitanie se sont tenus à Lunel, Lézignan-Corbières, Albi et Martres- Tolosane. Nouveau format cette année pour les quatre Matinales ! Les participants se sont collectivement prêtés au jeu pour la conception d’un quiz santé sécurité.
Autant d’échanges autour de thématiques importantes pour nos activités :

  • Circulation
  • Poussières
  • Noyade
  • RPS
  • Addictions…

Les matinées se sont terminées par un partage d’expérience sur le permis de travail, via une application mobile, et par une communication
de la DREETS sur la nouvelle campagne nationale « utilisation des équipements de travail mobiles et de levage ».

Rendez-vous en 2024 pour la Journée Santé-Sécurité !

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION PACA

14 septembre 2023 – LE SNBPE A VALORISÉ LES MÉTIERS DU BÉTON PRÊT À L’EMPLOI AUPRÈS D’ÉTUDIANTS DE POLYTECH MARSEILLE À TRAVERS LA VISITE D’UNE CARRIÈRE ET D’UN SITE D’EXPLOITATION DE BÉTON

Le Syndicat National du Béton Prêt à l’Emploi (SNBPE) a accueilli les étudiants de Polytech Marseille sur la Carrière Bronzo Perasso de Saint Tronc, à Marseille, afin de leur présenter les métiers de la filière et les étapes de production du béton prêt à l’emploi.
Cette visite, organisée en collaboration avec Bronzo Perasso et l’École Française du Béton (EFB) s’inscrit dans la volonté du SNBPE d’accompagner les élèves dans leurs études et leurs futures carrières, et de rapprocher les industriels du béton du monde de l’enseignement et de la formation. À ce stade de leurs cursus, les étudiants, qui comptent parmi les ingénieurs de demain, connaissent peu le béton et sa fabrication. Ainsi, durant la matinée, le Syndicat a présenté ses activités, avant d’introduire les étudiants aux différents types de bétons existants et leur processus de fabrication. L’occasion également de rappeler aux étudiants le rôle-clé que joue le béton dans l’apprivoisement et la transformation du paysage. L’après-midi a été consacrée à la visite de l’ensemble du site de Saint Tronc en compagnie du chef d’exploitation. Les étudiants ont pu découvrir le laboratoire, la carrière, l’usine de préfabrication et l’unité de production de Béton Prêt à l’Emploi. Cette journée a également été l’occasion pour le SNBPE de valoriser le matériau béton à travers la visite d’un site important de la région, et de rappeler que le béton est un matériau résistant, responsable, durable et local, en perpétuelle évolution pour satisfaire les exigences de la construction comme l’audace des architectes. Le béton s’adapte résolument aux hommes, à la technicité et à l’environnement à travers les âges.

LA CARRIÈRE DE SAINT-TRONC

La carrière de Saint-Tronc est un des plus anciens sites industriels de la ville de Marseille et un haut-lieu de la production locale de béton. Son
exploitation, commencée en 1840, a permis à la carrière de servir les plus grands chantiers de la région, de l’escalier monumental de la gare Saint-Charles à la récente extension du stade Vélodrome.

15 septembre 2023 – RENOUVELLEMENT DU PARTENARIAT SNBPE – ECIR FORMATIONS

C’est sur cette note positive que nous avons clôturé notre réunion de collège BPE en région PACA. Lionel BOURBON, président de collège BPE PACA, et Jean-François Chabaud, directeur de l’ECIR, ont procédé à la signature de la convention de partenariat entre le SNBPE et le centre ECIR FORMATION, renouvelée pour cinq ans. Un partenariat mis en place depuis 2018 et qui formalise les relations entretenues entre nos deux structures depuis de nombreuses années déjà.

21 septembre 2023 – Concours archicote

Partenaire de cette 11e édition des concours ARCHICOTE Côte d’Azur, le SNBPE a eu l’occasion de remettre le prix au lauréat dans la catégorie Logement Collectif. Il s’agissait du Cabinet IN SITU ARCHITECTES pour sa résidence Dionysos à Cannes La Bocca. C’est au coeur de la Villa Arson que s’est déroulée, le jeudi 21 septembre, la cérémonie au cours de laquelle le SNBPE a pu valoriser le matériau béton, et plus largement, l’acte de construire. Étant elle-même faite de béton, on ne pouvait rêver mieux pour montrer les nombreux atouts et possibilités qu’offre ce matériau.

L’ACTUALITÉ DE LA RÉGION PAYS-DE-LA-LOIRE

30 juin 2023 – les performances et les atouts du BPE pour la réalisation de bâtiments conformes aux exigences de la RE2020

C’est à Nantes que le SNBPE a commencé le cycle de ses réunions d’information des bureaux d’étude et des architectes sur les performances et les atouts du BPE pour la réalisation de bâtiments conformes aux exigences de la RE2020. Des présentations claires et didactiques ont été appréciées de l’auditoire et ce d’autant plus qu’un bureau d’étude a apporté son témoignage sur les solutions innovantes, économiques et climatiques qu’il avait d’ores et déjà retenues pour les constructions de l’un de ses projets.

Déjeuner-débat

DÉJEUNER-DÉBAT

Le 17 octobre dernier, le SNBPE recevait pour son déjeuner de rentrée, Edouard Philippe, ancien Premier ministre et maire du Havre. Au menu la décarbonation de la Filière Béton, la résilience nécessaire des aménagements urbains et la compétitivité des entreprises.

Plusieurs parlementaires, députés et sénateurs et des élus territoriaux et locaux avaient répondu présents à l’invitation du SNBPE de même que de très nombreux représentants de la filière du BTP.

Décarboné, résilient et sobre : l’aménagement du territoire dans le respect des trajectoires zéro carbone 2030 et 2050 a rappelé Bruno Pillon, Président de France Ciment en revenant sur la nouvelle feuille de route de décarbonation de la filière.

Objectif : réduire de moitié l’empreinte carbone de l’industrie cimentière d’ici à 2030, et viser la quasi neutralité carbone à horizon 2050. Pour y parvenir, les cimentiers comptent agir sur deux leviers : l’accélération de la décarbonation des process et le déploiement des solutions de captage du carbone inhérent à la fabrication du ciment.

Pour se faire, il faudra améliorer l’efficacité énergétique, recourir à des énergies combustibles non fossiles en valorisant les déchets non recyclables et enfin abaisser en cimenterie la teneur en clinker ; c’est ainsi que l’industrie cimentière s’engage à ce que la part des combustibles alternatifs atteigne 80% dès 2030, contre 44% en 2021. Ce doublement de la part de déchets dans le mix énergétique va renforcer le modèle d’ancrage territorial déjà fort de l’industrie cimentière, puisqu’il va offrir une solution d’exutoire de premier plan aux collectivités locales.

De même pour accélérer la décarbonation des solutions existantes, il s’agit également d’abaisser la teneur en clinker – le composant carboné du ciment – en produisant des substituts (argile calcinée…) moins émissifs et en proposant de nouvelles formulations pour élargir la gamme des ciments. Au total, ces deux effets cumulés devraient permettre de réduire de 27% l’empreinte  carbone d’une tonne de ciment dès 2030.

Le second levier sur lequel l’industrie cimentière compte s’appuyer pour accélérer la décarbonation du secteur est celui du captage du carbone produit par les cimenteries. En effet, sur les 10 millions de tonnes de CO2 émises chaque année par ces dernières, les 2/3 sont inhérentes à la fabrication du clinker via le processus chimique de décarbonatation du calcaire, la principale matière première. Pour « s’attaquer » à ces émissions, le déploiement des technologies de captage, de stockage et de valorisation du CO2 est incontournable. Alors que des premiers projets pilotes sont d’ores et déjà développés, les objectifs de « captage » sont ambitieux : 2,4 millions de tonnes de CO2 par an dès 2030, ce qui permettrait de réduire de 23% supplémentaires les émissions à cet horizon.

La résilience nécessaire des aménagements urbains : les propositions de la Filière Béton pour répondre aux attentes des Pouvoirs Publics et des Français ; pour Jean Marc Golberg, président du SNBPE, la performance climatique des bâtiments devrait s’apprécier non à l’échelle théorique des matériaux mais à l’échelle effective des ouvrages.

Une crise du logement est clairement identifiée, et que la construction de logements neufs attendue en 2023 se situera à un niveau historiquement bas inférieur à 300 000…

En effet, l’accent mis sur l’énergie et le carbone gagnerait à être complété par d’autres critères au travers d’indicateurs majeurs et évidents tels que ceux portant sur la durabilité, l’inscription dans l’économie circulaire et les circuits courts.

Les industriels de la Filière saluent les travaux engagés pour envisager les évolutions à donner à la RE2020 au-delà de 2031, ainsi pourraient être retenus le confort d’été, la recyclabilité, l’évolution des ouvrages conformes à l’économie de la fonctionnalité, la gestion durable de l’eau, la biodiversité…

Quant aux zéro artificialisation net (ZAN), Jean Marc Golberg n’a pas manqué de rappeler que construire des immeubles de grande hauteur, d’anticiper, dès leur construction, l’évolution des ouvrages, c’est densifier la ville afin de libérer du foncier, favoriser l’absorption des eaux de ruissellement et gérer les surplus de précipitations liées aux aléas climatiques…sans pour cela oublier les problématiques des solutions constructives horizontales pour favoriser l’absorption des eaux de ruissellement, gérer les surplus de précipitations liées aux aléas climatiques avec notamment la mise en place des solutions de béton drainant.

Alors qu’une crise du logement est clairement identifiée, et que la construction de logements neufs attendue en 2023 se situera à un niveau historiquement bas inférieur à 300 000, la Filière Béton à des propositions à faire pour accompagner la filière de la construction et lui permettre de réaliser les logements nécessaires pour combler un déficit du à la croissance de la population, à son vieillissement ainsi qu’aux nouvelles structures familiales et ce tout en respectant les objectifs de zéro artificialisation nette imposés par la ZAN a martelé François Petry, Président de la Filière Béton.

Pour ce faire, il faut construire plus, mieux et à coût maitrisé des logements de qualité, durables, à un coût maîtrisé qui reste accessible aux primo accédants. Sur le sujet aussi essentiel que la sécurité des personnes et des biens, la Filière Béton souhaite que s’engage une réflexion, avec l’ensemble des filières constructives, visant à élaborer de nouveaux outils, capables de simuler de façon optimale la prévention des incendies et par conséquent améliorer la sécurité
des occupants.

Et la Filière ne manque pas d’arguments ni d’atouts pour accompagner les acteurs de la construction. Elle est en mesure de proposer des solutions constructives qui permettent

  • De densifier l’habitat en construisant la ville sur et sous la ville et de pas isoler le bâtiment mais de ne l’intégrer dans un périmètre plus large intégrant services et aménagements adaptés
  • De réaliser des bâtiments avec une durée de vie calculée sur 100 ans et un très faible entretien, validés par des FDES certifiées par tierces parties extérieures
  • D’optimiser les performances des bâtiments en s’alliant à d’autres matériaux
  • De proposer des matériaux fabriqués localement, entièrement recyclables et résistants aux agressions en particulier celles du feu et de l’eau
  • D’optimiser le confort d’usage tout en évitant le recours à la climatisation l’été et en réalisant des économies d’énergie l’hiver
  • De concevoir des ouvrages des plus classiques aux plus audacieux et de les inscrire dans tous les environnements architecturaux et culturels
  • D’éviter l’artificialisation des sols en proposant pour les aménagements horizontaux des bétons drainants

Les politiques du logement étant insuffisamment concertées, en conclusion de son intervention, François Petry a rappelé que soucieuse d’apporter sa contribution à la résolution de la « crise du logement », la Filière Béton souhaite au côté des autres parties prenantes, être consultée par les Pouvoirs Publics lors des concertations qu’ils ne manqueront pas d’organiser en vue d’une inévitable « Loi logement ».

La compétitivité des entreprises au centre des préoccupations de Jean Marc Golberg, président du SNBPE.

Soucieuses d’améliorer la qualité de l’air dans les villes, les collectivités locales mettent en place des ZFE-m. Indépendamment des aides qui pourraient être apportées pour accompagner le remplacement des flottes de camions thermiques par des motorisations à énergies propres et ce au-delà des camions de 3,5 T, les entreprises demandes que le PTAC soit porté de 32 à 35 tonnes ce qui tout en évitant les risques de surcharges, permettrait de réduire le nombre de tours de livraison en milieu urbain.

Par ailleurs alors que les Pouvoirs Publics souhaitent s’inscrire dans une trajectoire de réduction du CO2, les industriels vont se trouver à termes confrontés à la suppression du GNR ; cette suppression restera inquiétante pour les entreprises, tant qu’il n’existera, sur le marché, suffisamment de motorisations alternatives alors qu’il faudra a minima une décennie pour accompagner la conversion écologique du secteur en y associant les fabricants de camions.

Enfin Jean-Marc Golberg n’a pas manqué de rappeler que les entreprises de la Filière Béton craignent l’instauration de taxes de transit. Produisant des matériaux de proximité, transportés sur de faibles distances, elles peuvent néanmoins être amenées à emprunter régulièrement des itinéraires taxés ; il va de soi que pour elles, l’incidence cumulée de taxes de transit ne sera pas la même que pour des transporteurs qui ne font que traverser une région pour se rendre d’un point à un autre du territoire.

Ces thèmes d’actualité ont conduit sous la houlette d’Emmanuel Lechypre à des échanges de fond et constructifs, avec Edouard Philippe pour qui « L’ambitieuse politique d’aménagement du territoire et d’équipement revendiquée par le général de Gaulle puis par Georges Pompidou s’inscrit dans cette perspective : l’effort de redressement de la Nation passe par des incarnations physiques, et les grands travaux d’infrastructures, parce qu’ils reposent sur l’idée de l’intérêt général, du long terme et d’une certaine forme de grandeur, incarnent cette volonté. Pour le dire autrement, il me paraît incertain que la France puisse comprendre qui elle est et plus encore où elle va sans se tourner vers des grands projets qui donnent du sens à la façon dont elle envisage l’avenir. », thème largement développé dans son dernier livre « Des lieux qui disent »

Le SNBPE décerne les prix de son concours “béton et bâtiment RE2020”

LE SNBPE DÉCERNE LES PRIX DE SON CONCOURS “BÉTON ET BÂTIMENT RE2020”

Le Syndicat National du Béton Prêt à l’Emploi (SNBPE) a organisé la remise de prix de la 1e édition de son concours RE2020. Avec cette manifestation, le SNBPE tient à rappeler que le béton est au rendez-vous de la RE2020, notamment grâce à la mise sur le marché de nouvelles solutions de béton bas carbone, permises par la R&D de la filière. Quatre réalisations en béton décarboné, environnementalement exemplaires, ont ainsi été récompensées.

Alors que la réglementation  Environnementale 2020 (« RE2020 »), entrée en vigueur en janvier 2022, renforce les exigences de résultats en matière de conception des bâtiments, de confort et de consommation d’énergie, la filière du béton prêt à l’emploi (BPE) entend réaffirmer qu’elle est au rendez-vous des nouvelles échéances réglementaires de 2025, 2028 et au-delà.

C’est chose faite avec le concours « Béton et Bâtiment RE2020 » qui met en lumière des ouvrages décarbonés, en cours de réalisation, avec l’objectif de démontrer par la preuve que le béton prêt à l’emploi est en capacité de répondre aux exigences réglementaires des années à venir. Le concours est également l’occasion de rappeler que – dans le cadre de la démarche multicritères souhaitée par la profession – le béton possède des atouts réels : matériau résistant, durable, 100% recyclable et local, il joue un rôle clé dans la transition énergétique en tant que constituant de socles d’éoliennes, de barrages, d’infrastructures de transport doux… sans oublier la construction d’immeubles en hauteur limitant l’étalement urbain.

④ PROJETS VALORISÉS À TRAVERS LA FRANCE

Après délibération, le jury du concours – composé de professionnels du secteur – a souhaité mettre en avant 4 projets particulièrement exemplaires, parmi la vingtaine de projets examinés. Les projets lauréats permettent tous des gains de l’ordre de 40% en termes d’empreinte carbone par rapport à des bétons classiques :

① La société EQIOM, pour sa participation à la construction du quartier « Ilot fertile » à Paris (75). Ce projet urbain de 34 000 m2 regroupe, dans un environnement entièrement piéton : 126 logements mixtes, 164 logements étudiants, plus de 6 000 m2 de bureaux, 129 chambres d’hôtels et 228 lits en auberge de jeunesse, 6 commerces dont 1 restaurant, ainsi qu’un complexe sportif de 3 500m2. Sur les 22 000 m3 de béton utilisés pour ce projet, l’entreprise EQIOM a utilisé 80% de béton bas carbone, permettant une réduction de 40% de l’impact carbone en comparaison avec un béton classique. L’îlot fertile est donc résolument précurseur dans sa conception, et vaut la remise du prix « bas carbone » du concours au groupe EQIOM.

② La société SEBM, pour son implication dans le chantier d’un centre de formation et d’hébergement à destination de l’association des Compagnons du Devoir et du Tour de France, à Brignais (69). La construction de 10 000 m2 accueillera 450 jeunes de l’organisme de formation professionnelle. Le projet fait appel à des matériaux biosourcés, ainsi qu’à un mélange de bétons bas carbone et de bétons de chanvre, pour un total de 6 000 m3. L’ouvrage et la société SEBM sont récompensés du prix « Mixité » du concours.

③ Le groupe Lafarge, pour la construction de l’immeuble expérimental « SymphonIA », à Sophia Antipolis (06). Ce chantier vertueux consiste à construire un ancien site industriel, deux bâtiments de bureaux pour une surface de 9 644 m2. Le projet, conçu en conformité avec la norme environnementale RE 2020, est le 1er bâtiment de Sophia Antipolis à être construit avec un béton 100% bas carbone. Cela représente une économie de 900 tonnes de CO², soit une réduction d’émissions de carbone de 38% relativement aux bétons traditionnels. Ce « chantier vert » a obtenu le prix RE 2020 du concours du SNBPE.

④ L’entreprise EDYCEM, pour son travail sur les travaux du nouveau collège de Talmont Saint-Hilaire (85). L’établissement a déployé de nombreux efforts pour proposer un bâtiment exemplaire au vu des normes environnementales. Panneaux photovoltaïques, ventilation naturelle, et une isolation thermique repensée ont été ajoutés à la nouvelle construction composée d’un mélange de matériaux biosourcés et de 3 000 m3 de bétons bas carbone. Ces bétons offrent une réduction d’empreinte carbone de 40% sur l’ensemble du chantier par rapport aux bétons traditionnels. Le projet est également récompensé du prix RE 2020 du concours.

La force de propositions et de solutions pour décarboner le secteur de la construction

LA FORCE DE PROPOSITIONS ET DE SOLUTIONS POUR DÉCARBONER LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION

Jean-Marc Golberg, Président du SNBPE précise les leviers dont dispose le béton prêt à l’emploi lors d’un conférence de presse qui s’est tenue le mardi 19 septembre 2023.

On retrouve le béton, maillon essentiel de la construction depuis le début du XXe siècle, dans 82% des logements collectifs en France, 74% des bâtiments tertiaires, et environ 50% des maisons individuelles. Sachant que le béton prêt à l’emploi (BPE) représente 80% de la production de béton en France, c’est dire s’il a un poids considérable dans notre paysage industriel (39 millions de m3 produits en France métropolitaine en 2023).

Le béton est par nature un matériau répondant aux enjeux d’aujourd’hui : son caractère 100% recyclable sous forme de granulats, sa faculté à piéger le CO2, sa capacité à construire en hauteur et donc à limiter l’étalement urbain, son rôle clé dans la transition énergétique en tant que constituant de socles d’éoliennes, de barrages, d’infrastructures de transport doux… sont des atouts réels.

Alors que la Réglementation E n v i r o n n e m e n t a l e 2 0 2 0 (« RE2020 »), entrée en vigueur en janvier 2022, renforce les exigences de résultats en matière de conception des bâtiments, de confort et de consommation d’énergie, la filière du béton prêt à l’emploi (BPE) ne se repose pas sur ses atouts intrinsèques. Elle a été une des pionnières en matière de démarches et de partage des données environnementales, et continue de se mobiliser pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020.

La filière du BPE s’inscrit dans une logique de sobriété et d’innovation, à la fois pour décarboner voire capter le carbone, mais aussi pour répondre à des enjeux de confort. L’idée est de construire mieux avec moins, pour mieux habiter, mieux circuler, mieux vivre, tout en préservant la planète.

Le syndicat national du béton prêt à l’emploi, le SNBPE, fait un point d’étape un an et demi après l’entrée en vigueur de la RE2020, et présente ses solutions pour aller encore plus loin, lors d’une conférence de presse organisée à La Maison des Centraliens, le mardi 19 septembre 2023.

Zoom sur le programme fastcarb
Soutenu par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, le programme FastCarb est un projet de recherche et développement collaboratif lancé en 2018 par l’IFSTTAR et 21 autres partenaires dont la filière du BPE. Son objectif est de stocker le CO2 dans les granulats de béton recyclés de manière accélérée, d’améliorer la qualité de ces granulats (par le colmatage de la porosité qui leur est propre) et de diminuer in fine l’impact CO2 du béton dans les structures. Les premiers résultats sont encourageants. Les granulats recyclés carbonatés ont été testés (printemps 2021) dans la fabrication de bétons afin de vérifier le comportement du béton incorporant ces granulats aux propriétés améliorées.

LE BÉTON PRÊT À L’EMPLOI : UN MATÉRIAU QUI RÉPOND AUX ENJEUX ACTUELS DE LA CONSTRUCTION

  • Le béton prêt à l’emploi est un matériau 100% recyclable.

Si 80% des bétons de démolition sont aujourd’hui valorisés, la filière s’est fixé comme objectif d’accroitre le recyclage des bétons de déconstruction dans les bétons.

L’engagement des acteurs de la filière s’est traduit pas l’évolution du contexte normatif avec la révision des normes suivantes :

  • normes granulat NF EN 12620 de juin 2008 et NF P18-545 de septembre 2011 qui spécifient les caractéristiques et les propriétés des granulats recyclés ;
    • norme béton NF EN 206-1/CN de décembre 2012 qui autorise l’utilisation de granulats recyclés issus de la déconstruction pour la fabrication de bétons.

Cette évolution normative permet aujourd’hui de construire des bâtiments avec du béton recyclé. Un nouveau pas a même été franchi en 2023 avec la construction du 1er immeuble en béton entièrement recyclé à Genevilliers ! Une première qui pourrait ouvrir la voie à un nouveau mode constructif.

  • Le béton prêt à l’emploi est un piège à Co2

La capacité du béton à emprisonner le dioxyde de carbone est liée au phénomène naturel de la carbonatation. Durant toute la vie d’un ouvrage, le CO2 atmosphérique pénètre le béton à partir de sa surface. Il y est absorbé par sa matrice cimentaire qui se transforme alors en calcaire. La carbonatation permet de capter pendant la vie d’un ouvrage de 15 à 25 kg de CO2 par mètre cube de béton. Les bétons des ouvrages existants piègent donc en permanence des millions de tonnes de CO2. Quand l’ouvrage arrive en fin de vie et au moment de sa démolition, le concassage du béton multiplie la surface offerte au CO2. Ainsi, la capacité du béton à capter le carbone peut conduire à des bétons carbonégatifs, c’est-à dire fabriqués à partir de granulats de béton recyclés ayant été préalablement enrichis en CO2 (puits permanent de carbone) ; le projet national Fastcarb exploite cette propriété à travers plusieurs démonstrateurs.

  • Le béton prêt à l’emploi permet la lutte contre l’étalement urbain

Par ses propriétés, le béton se prête à la verticalité des ouvrages, et à la réalisation d’infrastructures. La construction en souterrain et en grande hauteur, limite l’étalement urbain et l’artificialisation des sols en densifiant le tissu urbain.

  • Le béton prêt à l’emploi permet la transition énergétique

Le socle des éoliennes, les barrages, les infrastructures de transports et le développement des mobilités douces font appel aux  propriétés de résistance et aux performances mécaniques du béton.

UNE FILIÈRE BPE ENGAGÉE DE LONGUE DATE DANS LA DÉCARBONATION DE LA CONSTRUCTION

  • Une volonté de transparence absolue sur les impacts environnementaux dès les années 2000

La meilleure façon de concevoir des constructions plus respectueuses de l’environnement est de connaître les impacts écologiques de leurs composants. Les FDES, documents présentant les résultats de l’Analyse du Cycle de Vie d’un produit (ainsi que des informations sanitaires) sont là pour ça.

Cependant, dans le cas du béton prêt à l’emploi, les données par défaut, ne suffisent pas à optimiser la conception, il est essentiel d’utiliser les données environnementales les plus précises possibles, correspondant réellement aux bétons et armatures utilisés.

C’est pourquoi le SNBPE a mis au point le configurateur BETie pour le béton prêt à l’emploi, permettant justement d’intégrer les données les plus adaptées à la situation d’un projet. Ainsi, l’éco-conception de l’ouvrage en amont peut orienter vers des solutions autorisant des gains importants : utilisation des bonnes classes d’exposition, rationalisation des taux d’armature, mises en œuvre de solutions constructives (épaisseur, éléments pleins vs éléments creux, etc.).

La filière du BPE a été pionnière en la matière, réalisant ses premières FDES dès le début des années 2000. Les travaux du SNBPE ont largement alimenté la base de données globale, et les FDES sont facilement identifiables dans le Guide Environnemental du Gros Œuvre (GEGO) proposé en accès libre.

Cette transparence absolue sur les impacts environnementaux, et plus particulièrement sur l’empreinte carbone, n’est pas seulement une incitation à se conformer à la réglementation en vigueur, elle constitue également un outil très précieux pour les maîtres d’œuvre qui ont désormais toutes les cartes en main pour éco-concevoir leurs chantiers et leurs constructions.

  • Recherche et développement dans
    la filière : le béton de demain sera bas, très bas, voire ultra bas carbone

Si le béton « bas carbone » n’a pas encore de définition officielle, ni de cadre normatif ou réglementaire – des travaux sont en cours aux niveaux français et européen – il est cependant entendu qu’il correspond à un béton qui, « pour des propriétés, des performances, des qualités d’usage et une durabilité équivalente à celles d’un béton de référence », génère des émissions de gaz à effet de serre inférieures.

Caractérisation sémantique arrêtée ou non, le concept est quant à lui bien reconnu. Il s’agit d’optimiser les formulations traditionnellement appliquées pour faire du béton : meilleur dosage en sable, graviers, ciment, eau et adjuvants pour plus de performance et pour un poids carbone moindre. Un minutieux travail de R&D a abouti à des solutions innovantes déjà disponibles sur le marché, et le béton bas carbone est déjà largement utilisé.

Le SNBPE a d’ailleurs publié un document proposant des seuils à atteindre pour des parties d’ouvrages représentatives, en fonction des classes d’exposition et de la classe de résistance du béton. Les valeurs de ces seuils sont inférieures de 15% à la moyenne des bétons traditionnels.

  • Des démarches engagées sur les sites de production, les chantiers et le transport du BPE

La réduction de l’empreinte carbone passe aussi par l’amélioration de l’efficacité énergétique des unités de production de BPE, des engins de chantier et des transport

Des investissements conséquents ont permis de modifier les process pour les rendre moins énergivores.

Le béton est un matériau produit et utilisé localement grâce à un réseau dense de 1 900 centrales à béton réparties au plus près des chantiers de construction. Les distances entre les lieux de production et les chantiers n’excèdent ainsi pas 15 kilomètres.

Si le BPE voyage sur de très courtes distances, les efforts de la filière portent sur :

  • une utilisation accrue du transport fluvial et ferroviaire pour transporter les matières premières nécessaires à la production du béton,
  • le recours à des camions à motorisation verte qui permettra de réduire à zéro l’empreinte du transport du béton.

UNE MOBILISATION DE TOUS LES ACTEURS POUR CONSTRUIRE MIEUX

La filière du BPE se mobilise depuis de nombreuses années pour travailler avec l’ensemble des acteurs du secteur de la construction pour actionner les très nombreux leviers de réduction de l’empreinte carbone des bâtiments.

  • Des outils de plus en plus élaborés pour éco concevoir dès l’origine des projets

En menant une réflexion plus poussée dès la conception des ouvrages, et en recourant plus fréquemment aux maquettes numériques (BIM), il est possible d’augmenter la précision, l’exécution et la qualité de la construction dans un objectif de sobriété et de réduction des émissions CO2.

En parallèle, le développement de l’impression 3D permet des constructions plus sobres, utilisant moins de matière et pouvant être construites dans des délais raccourcis. Cette plus grande flexibilité ouvre de nouvelles possibilités pour le secteur de la construction.

Également, l’utilisation des performances des bétons fibrés à ultra hautes performances (BFUP) offre des applications innovantes en particulier pour des structures très minces, perforées ou ajourées jusque là inaccessibles au matériau béton.

  • Mieux utiliser le matériau

Partant du principe d’une utilisation du « bon béton au bon endroit », de très nombreux leviers de réduction de l’empreinte carbone des bâtiments sont possible et notamment :

  • L’optimisation du choix de classes d’exposition du béton : en fonction de l’exposition ou non aux précipitations des différentes façades ou des éléments d’un bâtiment, différentes classes de béton peuvent être utilisées, permettant d’abaisser l’empreinte carbone. L’utilisation d’une classe unique de béton viendrait au contraire augmenter le bilan carbone global du bâtiment.
  • Le recours aux bétons bas carbone permet également d’abaisser l’empreinte des structures.
  • Le développement de l’utilisation de la précontrainte par post tension représente également un levier important de décarbonation. Cette technique est très utilisée à l’étranger, en particulier pour les dalles ou les planchers.
  • L’utilisation des bétons plus résistants pour des poteaux ou des poutres permettra d’en réduire leur section, leur volume et donc leur empreinte.

La mixité des matériaux diminue l’empreinte carbone tout en augmentant les performances

Il est avéré qu’associer le béton et d’autres matériaux pour la structure et l’enveloppe des bâtiments n’a que des avantages, que ce soit en termes d’empreinte carbone moindre ou d’efficacité finale. Les qualités de chaque matériau peuvent être mises à profit, et leurs défauts gommés.

Par exemple, le béton offre une excellente tenue à la compression, mais pas à la traction, tandis que l’acier est particulièrement performant dans ce domaine. Le mix acier-béton a ainsi largement fait ses preuves. Et tous les éléments de structure sont concernés : poteaux, poutres, planchers mixtes, parois minces…

Les projets de mixité des matériaux sont également amenés à se développer considérablement, selon les ouvrages et les régions : bétons dans les fondations, associations de bétons préfabriqués et bois/ plâtre, ou même des bétons ou des parpaings contenant du bois.

LES ÉVOLUTIONS DÉJÀ NOTABLES DEVRAIENT SE PROLONGER AU-DELÀ DE 2031 DANS UNE DÉMARCHE MULTICRITÈRE

Nul doute que la RE2020 a porté ses fruits, mais vu la difficulté à adosser un label à des exemples d’ouvrages, par manque de références, il est souhaitable de mettre en place, grâce à la concertation des acteurs concernés et à la collecte de données, un Label d’État fiable RE2020, avec un référentiel solide.

C’est la raison d’être de Cap 2030 : une série de travaux techniques visant à faire émerger un cadre commun de référence et à élargir l’actuel champ réglementaire à d’autres aspects environnementaux (gestion durable de l’eau, économie circulaire, biodiversité, santé, etc.).

Si le SNBPE a toujours soutenu la RE2020, il regrette l’abandon de l’exploitation de l’observatoire E+ C-, ainsi que le choix de la méthode de l’analyse du cycle de vie dynamique simplifié. Et pour aller au-delà de 2031, dans le sens d’une démarche multicritère, il appelle de ses vœux une approche de type Level(s), soutenue par l’Union Européenne, qui utilise les principaux indicateurs de durabilité, testés avec et par le secteur du bâtiment, pour mesurer l’empreinte carbone, les matériaux, l’eau, la santé et le confort, les impacts du changement climatique, les coûts du cycle de vie et les estimations de performance.

L’objectif neutralité carbone est aussi noble qu’indispensable, il est surtout atteignable vu le degré de mobilisation de tous les acteurs du secteur.

Le SNBPE organise d’ailleurs des Rencontres Régionales rassemblant les acteurs de la chaîne de valeur de la construction, notamment pour accompagner les bureaux d’études et les architectes. Il s’agit de présenter le métier de producteur de béton prêt à l’emploi, de démontrer l’intérêt des solutions béton pour la construction, de rappeler la mise à disposition du configurateur de FDES BETie agréé par l’État, de partager les bonnes pratiques, et d’échanger sur un projet local.

SNBPE => RENCONTRES RÉGIONALES RE 2020

Bretagne => Rennes, le 9 novembre 2023
Normandie => le 14 novembre 2023
Auvergne-Rhône-Alpes => Lyon, le 21 novembre 2023
Bourgogne-Franche-Comté => Dijon le 23 novembre 2023
Provence-Alpes-Côte d’Azur => Marseille, le 7 décembre 2023

Louis NATTER réélu président de l’association UNICEM entreprises engagées

LOUIS NATTER RÉÉLU PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION UNICEM ENTREPRISES ENGAGÉES

Réélu à l’unanimité à l’occasion de l’Assemblée générale du 25 octobre, Louis Natter occupera durant trois nouvelles années la présidence de l’association UNICEM entreprises engagées, qui a pour mission de porter les démarches de progrès et les enjeux RSE de l’Union nationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction (UNICEM). Fort de ce nouvel engagement, Louis Natter, 47 ans, aura à coeur de renforcer les actions initiées lors de son premier mandat débuté en septembre 2020 pour favoriser l’intégration de la RSE dans la stratégie et les pratiques des acteurs de ces filières.

LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES (RSE) COMME FIL CONDUCTEUR

Géographe de formation, Louis Natter a débuté sa carrière au sein de la fédération UNICEM en 2003, exerçant plusieurs missions dans les domaines de l’environnement et du développement durable. Il a par la suite rejoint le Groupe CEMEX en 2013 pour participer à différents projets en matière de développement, d’innovation, de marketing, de RSE et d’affaires publiques, avant d’être nommé début 2020 Directeur du Développement durable et des Affaires publiques pour les activités de CEMEX France.

LES AMBITIONS D’UNICEM ENTREPRISES ENGAGÉES ET DE SON PRÉSIDENT

Cette nouvelle élection sera l’occasion pour Louis Natter de poursuivre les efforts déployés pour élargir le cercle de ses adhérents et fédérer davantage de PME et d’entreprises familiales dans ses actions. Déjà obtenue de la part de SNCF Réseau, la reconnaissance du Label RSE de l’association par les pouvoirs publics et les donneurs d’ordre privés aux niveaux national et territorial constituera également l’un des axes majeurs du mandat 2023-2026. Il s’agira, en outre, d’établir la meilleure articulation possible entre ce label et les autres systèmes d’évaluations et de notations. L’enjeu sera alors de répondre aux évolutions imposées par les défis climatiques et environnementaux, qui exigent un accompagnement spécifique pour l’amélioration des pratiques et la nécessaire transparence vis-à-vis des pouvoirs publics et de la société civile.

Les évolutions européennes de la norme béton EN 206

Les évolutions européennes de la norme béton en 206

I. LE CONTEXTE EUROPÉEN

L’évolution des règles de normalisation au niveau du Comité Européen de Normalisation (CEN) a conduit le Comité Technique « Béton », CEN TC 104 à prévoir une modification très significative de la norme européenne EN 206 « Béton : Spécification, performance, production et conformité »

Par ailleurs, la nouvelle version des règles de calcul de dimensionnement, les « Eurocodes » et en particulier de l’Eurocode béton EN 1992 (Eurocode 2) va conduire à une nouvelle méthode de prescription, basée sur une approche performantielle de la durabilité

Ces évolutions entraineront automatiquement une modification en parallèle de la norme Française NF EN 206 / CN.

I I. LES ÉVOLUTIONS À MOYEN TERME (2025)

  • Généralités

Les nouvelles règles du CEN imposent maintenant un « critère de neutralité », on ne doit plus dire « qui fait quoi », mais seulement comment on doit le faire. En outre, la conformité d’un produit doit pouvoir être évaluée par « n’importe qui dans la rue » qui arrêterait un camion malaxeur, et non seulement par le producteur.

De ce critère découlent deux principes :

  • La conformité est établie sur la base de valeurs individuelles
  • Seul le contrôle de production peut rester basé sur des critères statistiques

Un autre point important d’évolution est que la certification du produit ne peut plus être un élément discriminant sur la conformité du produit.

En ce qui concerne l’évolution de l’Eurocode 2 (EC2), celui-ci introduit un nouveau concept de prescription, basé sur les Classes de résistance aux agressions » (ERC : Exposure Resistance Classes)

Les conséquences de ces règles

La norme va être désormais scindée en plusieurs parties

  • EN 206-1 : Béton – Spécification, performance, production et conformité

« Partie 1 : Performance, exigences, contrôle de production et critères de conformité pour valeurs individuelles »

  • EN 206-2 : Béton – Spécification, performance, production et conformité

« Partie 2 : Evaluation de la conformité et certification »

  • EN 206-100 : Béton – Béton formulé selon les classes de résistance aux agressions

« Partie 100 : Spécifications, critères de conformité et recommandations d’usage »

  • L’EN 206-1

La partie 1 va reprendre l’essentiel de la norme actuelle, à savoir :

La définition des classes

  • de consistance et de propriétés particulières des BA
  • de résistance en compression

En ce qui concerne les classes d’exposition, celles-ci étant définies via l’Eurocode 2, elles sont maintenant l’objet d’une annexe informative, et ne sont plus citées dans le corps du texte.

Il y a également une volonté du TC 104 d’introduire des classes de réduction d’émission de gaz à effet de serre, les travaux sont encore en cours à ce sujet, en parallèle avec les travaux Français menés au sein du Groupe d’Experts « Solutions Bas Carbone » (GE SBC), et il est vraisemblable que ces classes seront introduite dans le projet de norme.

Les prescriptions sur les matériaux constituants

Les exigences fondamentales relatives à la composition du béton

  • Choix du ciment ou du liant, avec définition du « liant équivalent »
  • Choix des granulats (y compris granulats recyclés)
  • Utilisation des additions en reprenant le concept du coefficient « k » et les deux concepts de performance équivalente et en précisant que ce chapitre ne concerne pas les bétons formulés selon l’EN 206-100

Les exigences sur les propriétés des bétons frais et durcis

La spécification du béton

La livraison du béton et les informations à fourni

Le contrôle de production (Y compris le suivi statistique)

Les critères de conformité pour les valeurs individuelles

Ainsi que l’ensemble des annexes actuelles à l’exception de l’annexe sur les règles de certification et de celle sur les cartes de contrôle (Control charts)

  • L’EN 206-2

La partie 2 va reprendre l’essentiel de l’actuel chapitre 8 de la norme (Contrôle de la conformité et critères de conformité) ainsi que l’actuel chapitre 10 (Evaluation de la conformité) et les deux annexes citées plus haut comme non reprises dans la partie 1.
Une modification importante concerne la fréquence minimale d’échantillonnage pour l’évaluation de la conformité, en effet, celle-ci ne peut plus être différentiée selon le fait que l’unité de production bénéficie d’une certification du contrôle de la production. Deux classes sont seulement définies (dans l’EN 206-1) : Tout les 150 ou tout les 400 m3, ce sera à l’annexe nationale de fixer les règles de choix de ces classes.

  • L’EN 206-100

Cette norme concerne les bétons spécifiés par les classes de résistance aux agressions (ERC : Exposure Resistance Class) telle que définies dans la future version de l’Eurocode 2.

Cette norme est complémentaire aux normes EN 206-1 et EN 206- 2, c’est à-dire que, sauf indication contraire, les exigences de ces normes s’appliquent au béton ERC. Ces classes concernent à ce jour les agressions liées à la carbonatation (Classes d’expositions XC et classes ERC = XRC) et à l’attaque par les chlorures (Classes d’exposition XD et XS, classes ERC = XRDS)

Contrairement à l’approche classique, pour une classe d’exposition donnée, plusieurs classes ERC peuvent être utilisées, le choix de la classe ERC fixant la valeur de l’enrobage des armatures devant être retenue.

Exemples (informatif) du choix de la valeur de l’enrobage en fonction de
la classe ERC

(Extrait de l’Eurocode 2)

La conformité du béton à ces classes ERC peut être obtenue de deux manières :

  • Par essais, de manière similaire à l’approche performantielle actuellement définie en France (Fascicule FD P 18-480)
  • Par le respect de critères de compositions (Idem tableaux N)

Les valeurs seuils de ces essais et les critères de compositions données dans la version européenne de la norme seront informatifs et pourront être établis nationalement. Pour la France, cela signifie que les valeurs issues du FD P 18 480 seront retranscrites dans l’annexe nationale de la NF EN 206-100.

Jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle version de l’Eurocode 2, prévue au plus tard en 2028, l’utilisation de la norme EN 206 -100 est une alternative à l’approche traditionnelle donnée par les normes EN 206 – 1 et EN 206 – 2

A partir de l’entrée en vigueur du nouveau EC2, la prescription devra s’effectuer par les classes ERC. Il conviendra de voir au niveau Français comment « traduire » nos bétons spécifiés selon l’approche classique en bétons ERC. Par exemple (exemples purement illustratifs et non validés)

  • Un béton actuellement « XC1 » pourrait correspondre à un béton XRC 6
  • Un béton actuellement « XC4 » pourrait correspondre à un béton XRC 4

– Le calendrier prévisionnel

Ces normes devraient être envoyées en enquête CEN dès le milieu de l’année prochaine, avec un objectif de publication en 2025

Il est prévu une publication simultanée de ces trois normes.

III.LES ÉVOLUTIONS À PLUS LONG TERME (APRÈS 2028)

La transformation de la Directive Produit de Construction (DPC) en Règlement (RPC), donc d’application obligatoire, a entrainé toute une série de conséquences, notamment juridique

Les normes harmonisées existantes sont pour la plupart non conformes car elles sont fondées sur la DPC et ne tiennent pas compte des spécificités du RPC, notamment des nouvelles exigences essentielles sur les aspects environnementaux. La commission européenne considère donc qu’il est nécessaire de reprendre l’intégralité de ces normes.

En outre, la version révisée de ce RPC, qui devrait être publiée au premier semestre 2024, pour une mise en application a priori en 2026, va entrainer encore de nouvelles exigences.

La commission a engagé un processus, appelé suivi de « l’acquis », prenant en compte l’ensemble des lois et règlement concernant un produit donné afin de pouvoir établir une « Demande de Normalisation » (Standardization request SR), cela pour chaque comité technique.

Compte tenu de l’importance de la démarche, un ordre de priorité a été établi, en ce qui concerne la filière :

  • Les produits préfabriqués en béton ont été les premiers a faire la démarche et sont actuellement dans la phase finale de validation de la SR
  • Le ciment a démarré la démarche en juin 2023
  • Le béton devrait suivre mi 2024 et les granulats fin 2024,

Ces travaux vont conduire à une nouvelle modification de la norme et, en particulier, à une discussion sur une éventuelle harmonisation qui pourrait conduire à un marquage CE du béton.

Le CEN TC 104 est actuellement opposé à cette possibilité de marquage CE, mais il pourrait y être contraint par la commission Européenne. Les discussions vont être engagées dès le début du processus de l’Acquis.

Le planning prévisionnel est une finalisation de la demande de normalisation en 2026, avec un objectif de publication de la norme en 2029 / 2030.

Jean-Marie MODICA élu président du SNBPE

JEAN-MARIE MODICA, ÉLU PRÉSIDENT DU SYNDICAT NATIONAL DU BÉTON PRÊT À L’EMPLOI

Mardi 5 décembre 2023, les adhérents du Syndicat National du Béton Prêt à l’Emploi (SNBPE), réunis en Assemblée générale, ont élu Jean-Marie Modica, 61 ans, à la présidence du syndicat. Il succède ainsi à Jean-Marc Golberg qui passe la main à l’issue de 2 mandats consécutifs. Nouvellement élu, Jean-Marie Modica a pour ambition de promouvoir les solutions béton bas carbones et la réutilisation des bétons de déconstruction pour permettre à la filière de répondre aux enjeux de la RE2020.

UNE CARRIÈRE EN BÉTON !

Jean-Marie Modica a réalisé l’essentiel de sa carrière dans la filière béton, où il a exercé toutes les fonctions opérationnelles et managériale. Directeur commercial à la fin des années 1980 chez Béton de France, il devient directeur de l’agence Aquitaine en 2002, puis directeur de région Sud-Est. En 2005, il devient directeur de région pour CEMEX Bétons Sud-Est. Il occupera cette fonction jusqu’en 2018, date à laquelle il devient directeur général matériaux France Sud, un périmètre réunissant 115 unités de production de BPE et 15 carrières de granulats. En devenant président du SNBPE, Jean-Marie Modica met au service des adhérents du Syndicat une solide connaissance de la filière, mais aussi du milieu syndical. Administrateur de l’UNICEM (Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction et de l’UNPG (Union Nationale des Producteurs de Granulats), il est également vice-président du SNPB (Syndicat National du Pompage de Béton).

UNE FEUILLE DE ROUTE ENGAGÉE

Jean-Marie Modica souhaite profiter de son mandat de président pour accompagner l’arrivée sur le marché de solutions béton bas-carbone, en plein développement, afin de permettre au béton de conserver sa position de matériau « star » de la construction et de l’aménagement du territoire. Respectueux de l’économie de la ressource, il souhaite également développer le recyclage et la réutilisation des bétons de déconstruction.

Pour bâtir la ville de demain, l’ensemble du secteur de la construction va devoir relever de nombreux défis. Ma mission, en tant que Président du SNBPE, sera d’accompagner les adhérents dans leurs réponses aux enjeux de la RE2020 et même d’aller au-delà. Il s’agit de décarboner bien sûr, mais aussi d’économiser l’eau et la ressource minérale en développant le recyclage et l’économie circulaire.

Jean-Marie Modica

Caroline BÉGUÉ nouvelle secrétaire générale pour le SNBPE

CAROLINE BÉGUÉ NOUVELLE SECRÉTAIRE GÉNÉRALE POUR LE SYNDICAT NATIONAL DU BÉTON PRÊT À L’EMPLOI.

Caroline Bégué, 46 ans, vient d’être nommée secrétaire générale du SNBPE. Elle succède à Benoist Thomas qui, après 23 années à la tête du syndicat, a fait valoir ses droits à la retraite. En rejoignant le SNBPE, Caroline Bégué s’inscrit dans la lignée de son prédécesseur avec l’ambition de continuer à promouvoir une filière d’avenir.

Diplômée de Sciences Po Bordeaux, d’un DESS en Droit de la Santé et d’un DEA en Droit Social, Caroline Bégué, 46 ans, a débuté son parcours professionnel à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et l’a poursuivie au sein de différents organismes de protection sociale (Mutuelles, institutions de prévoyances…) dans lesquels elle a exercé des fonctions de conseil auprès des Directions Générales et des élus. Elle a ensuite été déléguée générale de la Fédération Française des Métiers de l’Incendie, fédération forte de 300 adhérents représentant 25 000 salariés, puis a créé son entreprise d’accompagnement stratégique de chefs d’entreprises, expériences qui la mettent en contact avec le monde du bâtiment, dans lequel elle découvre et apprécie un environnement nouveau. Caroline Bégué a enfin été Directrice de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris, où elle a contribué auprès d’un écosystème varié (pouvoirs publics, organisations professionnelles, grand public…) à la défense et à la promotion de l’artisanat, de la formation professionnelle et au développement des 56 000 entreprises artisanales parisiennes.

En rejoignant le SNBPE, Caroline Bégué a à coeur de mettre à profit son « expertise en matière de relations publiques et institutionnelles, au bénéfice d’une filière pleine d’avenir dont les enjeux économiques, et environnementaux notamment sont au coeur de notre quotidien ». Elle entend également « continuer à fédérer les adhérents actuels et futurs du syndicat avec l’appui de l’ensemble des délégués régionaux et interlocuteurs internes ou externes ». La nouvelle secrétaire générale aura également pour mission de promouvoir les solutions bétons bas carbone et la réutilisation des bétons de déconstruction pour permettre à la filière de répondre aux enjeux de la RE 2020.

Le SNBPE poursuit son soutien à l’ouverture du palais d’Iéna

LE SNBPE POURSUIT SON SOUTIEN À L’OUVERTURE DU PALAIS D’IÉNA

Rappelons-le Palais d’Iéna, siège du Conseil Economique Social et Environnemental, est le seul palais de la République en béton et qui plus est ancien musée des TP, conçu et construit par Auguste Perret et était destiné à présenter au public des maquettes de barrages et de ponts. Il a été conçu par Perret comme « un vaste abri à toutes fins utiles »

Perret n’utilisait aucun revêtement, « le béton se suffit à lui-même ». Au Palais d’Iéna (1939), il définit un ordre classique dont les proportions découlent directement de la logique du matériau. Les colonnes élancées portent d’un seul jet la toiture, sous laquelle se glisse un second édifice. Le jeu de ces deux ossatures forme un écrin de proportions parfaites. Les colonnes s’évasent vers le sommet pour s’unir à la poutre de rive par un tronc de pyramide orné de motifs végétaux. Il ne s’agit pas, selon Perret, d’un simple chapiteau, mais d’un lien visuel terminant la colonne et faisant d’elle, avec son galbe et sa base, « une personne », qu’on ne peut, dit-il, « allonger ou raccourcir ».

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2023, ce sont 3200 visiteurs qui ont pu admirer le Palais d’Iéna pour une édition dont le visitorat a été amplifié par l’accueil de la Foire d’art contemporain Menart.

Le béton se suffit à lui-même…

Concours 2020 “Habiter la mer, le défi du continent bleu”

CONCOURS 2023 “HABITER LA MER, LE DÉFI DU CONTINENT BLEU”

Six étudiants de l’INSA Rennes récompensés pour leur idée de plateforme flottante pour l’habitat de demain

A l’occasion du Colloque le Pont qui s’est déroulé ce mardi 17 octobre 2023 à Toulouse, le SNBPE et CIMBéton ont annoncé les lauréats de l’édition 2023 du concours d’idées dédié aux élèves en école d’ingénieurs et en IUT génie civil. Cette année, la thématique « Habiter la mer, le défi du continent bleu » a été proposée pour réflexion aux étudiants.

Six étudiants de l’INSA Rennes récompensés.

Alors que nous serons neuf milliards d’habitants sur Terre en 2050 et douze milliards en 2100, la hausse annoncée du niveau des mers, sur une planète déjà recouverte à 71% d’eau, oblige à repenser nos façons d’habiter et de vivre dans le monde de demain. Le défi a donc été lancé aux étudiants : imaginer des solutions viables et inventives pour vivre dans la «vie marine».

Les réflexions et projets pouvaient :

  • Dresser un panorama d’innovations pour concevoir des projets architecturaux et urbanistiques à base de béton,
  • Imaginer des méthodes de construction et solutions en béton innovantes, vertueuses et réalistes qui pourraient être développées au cours des prochaines décennies

Le jury, composé de professionnels adhérents au Syndicat National du Béton Prêt à l’Emploi, de CIMBéton et de l’enseignement du Génie Civil, a récompensé le projet de six étudiants de l’INSA Rennes de 4e
année : Anna Bouchet, Laura Delvuder, Emélie Digard, Marouane Fakhy, Carlota Grifon et Morgane Rivière.

La « plateforme innovante flottante », un possible futur pour abriter les populations en milieu marin.

Pour loger les citoyens dans le monde de demain, la mer est une solution sur laquelle les architectes, urbanistes et ingénieurs travaillent déjà, en tentant de proposer des modèles d’habitats construits en milieu aquatique. Une de ces solutions prend la forme de villes flottantes et autonomes.

Ce type de concepts est la principale inspiration des gagnants du concours d’idées. Les lauréats ont proposé un projet de « modules de quartiers flottants », visant à abriter logements, commerces ou activités industrielles, et alimentés par les énergies solaire ou encore marémotrice. Ces modules seraient conçus pour s’assembler et former une ville autosuffisante en plein milieu de l’océan.

Ce projet repose grandement sur le biomimétisme, permettant à ces villes futures de faire corps avec la nature et mieux intégrer les populations dans leur environnement. Ainsi, le matériau retenu par les étudiants pour la structure des modules est le biorock. Issu d’une réaction chimique créée par la circulation d’un courant électrique dans l’eau salée, le biorock naît d’un « ciment marin » qui attire les coraux et les organismes, qui vont s’ancrer dessus, le consolider et le faire croître. Cette utilisation du béton donne lieu à une construction auto-génératrice et favorisant le développement d’écosystèmes comme des récifs coraliens.

De par ses choix techniques ou architecturaux, le projet de ces six étudiants propose donc un équilibre idéal entre confort des usagers, autosuffisance énergétique, et un impact mineur voire quasi nul sur l’environnement marin. Les modélisations 2D et 3D du projet, réalisées par leurs soins, ont été présentées aux professionnels présents au colloque Le Pont 2023.

Par ailleurs, ce concours permet de valoriser le matériau béton et de réaffirmer les engagements des professionnels pour l’optimisation de la construction et la décarbonation du secteur.